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« Macé est de ces promeneurs solitaires qui, à distance des modes et des doctrines, envisagent l’histoire de la musique comme un vaste réseau arborescent, riche en passages souterrains et en chemins de traverse. »

Richard Robert, Les Inrockuptibles

• Ear to Ear (sound installation, London, 2022)

“Pierre-Yves Macé’s sound installation is as challenging and complete an interpretation of the poem as anyone could ever dream of.” (Francesca Peacock, The Telegraph)

• Phonotopies (LP, 2021)

“C’est bel et bien une phonotopie, une musique de Paris, une psychogéographie comme disaient les situs, qui démontre tout le talent de Pierre-Yves Macé comme metteur en son, travaillant les matières, mais pratiquant aussi le cut abrupt à l’occasion, laissant de la liberté aux interprètes comme aux sons de la rue et faisant « avec ». C’est un bel état des lieux et un travail à la fois collectif et intime.” (Guillaume Delcourt, popnews)

• Rhapsodie sur fond vert (CD, 2019)

“Rhapsodie Sur Fond Vert è un gioiello pubblicato dalla francese Brocoli alla fine del 2019 e Pierre-Yves Macé è un cervello in fuga verso altre galassie, capace di scrivere una musica profondamente umana ed aliena al tempo stesso. Non fatevelo scappare.” (Nazim Comunale, The New Noise)

“From sparkling culminations, frantic riffs, vital elegant solos, remarkable and expressive melodies accompanied by flashing transcendental passages, soft glissando and other expressions, the music dives in deep contemplations, abstract pieces, minimalistic samples played in meditative mood, relaxing solemn excerpts with light and inspiring mood or sophisticated solos.” (Avant Scena, Contemporary Music Blog)

• Contre-flux I – Muzak Codex (concert, Hong Kong, 2018)

“The result was a spasmodic, almost piecemeal, series of varying timbral outbursts. Solos were only ever fleeting, instrumental effects were often employed, and the frenetic was balanced with the tender. The outcome was a refreshing tonal palette with an eclectic mix of sounds that the Sinfonietta presented with assurance.” (Dirk Newton, South China Morning Post)

• Rumorarium (concert, Paris, 2018)

“L’imaginaire est à l’œuvre, via l’échantillonneur, dans ce travail virtuose avec un matériau hétérogène, où l’objet trouvé est continuellement soumis aux transformations, filtrages, étirements, entre séquences répétitives et trames sonores d’une secrète beauté. Le tout assumé avec un humour en filigrane, lorsque le compositeur laisse furtivement émerger le son référentiel qu’il s’obstine à déformer : ainsi ce solo de clarinette aux sinuosités microtonales – fabuleux Jérôme Conte – dans une deuxième séquence aussi étrange que puissante.” (Michèle Tosi, Resmusica)

• Jardins partagés III (concert, Paris, 2017)

“Clairement, il fallait de la modestie pour faire de la musique un solide écrin de ces voix qui s’élèvent, originales et pourtant familières, et le compositeur semble l’avoir bien compris. Tantôt, son orchestre où les « souffleurs » dominent sur les cordes part à la recherche du motif mélodique, tantôt il s’emploie simplement à accompagner les voix afin de nous préparer à une tentative de fusion qui va profiter d’un chant africain pour flirter avec le free jazz et l’afro-jazz. On aura entretemps parcouru plusieurs variations atonales qui, en effet, peuvent elles aussi trouver une place dans ces chants du monde qui se concluront doucement par des chants d’enfants.” (Antoine Couder, toutelaculture.com)

• Song Recycle par Denis Chouillet (concert Festival d’automne, Paris 2016)

“D’une réactivité exemplaire sur le clavier, Denis Chouillet s’aventure également dans les cordes du piano, pour chercher une résonance ou une matière bruitée plus en phase avec un grain de voix ou la courbure d’une mélodie, chaque numéro ayant son groove et sa couleur propres. L’écriture pianistique y est fouillée, inventive et émaillée d’humour, préservant la spontanéité du geste improvisé qui fut à l’origine de l’écriture.” (Michèle Tosi, Resmusica.com)

• Phonotopies 1 (concert, Paris, 2014)

“Avec cette musique concrète de Macé, l’imbrication de phrases musicales enregistrées jouées sur des instruments à vent dans des lieux de plein air, avec ce qu’apportent ces lieux mêmes, crée plus que ce que l’on appelle platement un “dialogue”. Grâce à un usage extrêmement vivant du montage, et grâce au refus même de traiter ces sons, sinon par coupes et mélanges, advient ce que j’appelle une dialectique médiatiste entre ce qui est fixé et le support de fixation, il y a des basculements, des renversements, toute une vivacité nouvelle qui se manifeste.” (Michel Chion, “Entre deux images, no 3”, 15 octobre 2014, blog, michelchion.com)

• Segments et apostilles (CD, 2013)

Segments and apostilles” è il secondo album per la Tzadik, etichetta per cui il francese riserva le sue prove più contaminate con la scrittura contemporanea ed è probabilmente la compilazione migliore tra quelle pubblicate sinora. […] Macé dà vita ad una composizione originale (già pesantemente copiata da altri musicisti elettroacustici e non) in cui prefigura il percorso fondamentale del nostro dna caratteriale, fatto da azioni generiche (i segmenti) e puntuali evidenziazioni (le note).” (Ettore Garzia, blog on contemporary music, february 2014, http://ettoregarzia.blogspot.fr)

• Concert « Triptyque », Festival d’Automne à Paris, 2012 :

« One form of crossover is to bring the melodies, rhythms and articulations of popular music into an art music context. An excellent example of this genre of crossover appeared at Paris’ Festival d’Automne this year. Pierre-Yves Macé’s Song Recital is an arrangement of “tubes” (songs covered a cappella by fans on YouTube) for soprano, flute, oboe, clarinet, percussion, electric guitar, harp, Rhodes piano, violin, viola, cello and double bass. The piece is based on Macé’s earlier work, Song Recycle, for tape and piano. His formation in musique concrète, to which he dedicated a musicological doctoral thesis, is put to masterful use here. Each tube is ingeniously remixed to retain the abstracted character of the original song’s melodies, rhythms and articulations while leaving barely a single word intelligible. The tape is no glitch-pop mashup, but a convincing reconstruction of the original musical material that translates beautifully into the live vocal part of Song Recital.» (Matthew Lorenzon, « Is crossover good for music ? », RealTime issue #112 Dec-Jan 2012 p. 36)

« Gingen die beiden letzgenannten Uraufführungen in Amphitheater der Opéra de la Bastille über die Bühne, sol erlebte man Pierre-Yves Macé’s neueste Werke im Théâtre de Bouffes Nord [sic]. Dessen (sorgsam bewahrter) Charme des Verfalls passte wunderbar zum Materialdenken des Franzosen, dessen Musik gelegentlich als « Hybrid-Komposition » bezeichnet wird. Fixierte Klänge spielen darin eine wichtige Rolle. Macé verwendet für sie den Begriff « Spuren ». In Segments et Apostilles führt das zu einer subtilen Verzahnung von live gespielten (souverän: das Ensemble « L’Instant donné ») und über Lautsprecher zugespielten Klängen, in Song Recital wiederum greift Macé auf ein früheres Stück namens Song Recycle zurück. Die Bruchstrücke aus Songs von Pop bis Klassik, die dort über Lautsprecher erklingen, werden in Song Recital (für Frauenstimme und Ensemble) gleichsam wieder ins Leben zurückverwandelt. Hinreissend hier: Die Sängerin Natalie Rayboult [sic]. » (Mathias Nofze, Neue Zeitschrift für Musik, janvier 2013)

• Passagenweg (CD Brocoli, 2009)

« On se croirait parfois dans un film de Wong Kar-Wai : ces mélodies du passé découpées, malaxées, forment une merveilleuse pâte à savourer comme un voyage ambient dans le temps et l’espace. Une BO mentale très émouvante. » (Benoît Hické, Les Inrockuptibles)

« Des sons lisses, comme une matière solide faite d’amalgames précieux et vivants, manipulés avec un chic infini, d’où émerge juste ce qu’il faut d’éléments reconnaissables : craquements de surfaces de vinyles, ritournelles à deux sous, accordéons fantomatiques, trompettes étranglées, tintinnabulements arachnéens, nuages de vapeur bruissants, etc. » (Franck Mallet, Classica, « les poissons d’or »)

« Le philosophe [Walter Benjamin] inspire aussi bien de nombreuses formes artistiques novatrices – pensons au récent disque de Pierre-Yves Macé, le bouleversant Passagenweg, exploration musicale de l’univers benjaminien. » (Stéphane Legrand, Le Monde)

• Circulations (CD Sub Rosa, 2005)

« Composer Pierre-Yves Macé’s ingenious blend of mixed concert music and live electronics […] produces an engrossing work that is comparable to one of Edgar Varèse’s more cosmically inclined composition » (Edwin Pouncey, The Wire.)

« Somewhere between the spontaneous art of live sampling and the serious wizardry of electro-acoustic music, Circulations is a major musical statement from a very young composer » (François Couture, All Music Guide, http://www.allmusic.com)

« […] Circulations possède bien des qualités intrinsèques : de la délicatesse, tout d’abord, de la tension aussi, fomentée par l’alternance d’atmosphères orageuses et contemplatives, bruitistes et mélodiques. Elle est habitée surtout par un impeccable sens du déplacement et de la métempsychose : la musique de Circulations donne l’impression d’être un peu partout à la fois, présente en différents endroits de l’espace en même temps. » (Joseph Ghosn, Les Inrockuptibles)

« Avec cette œuvre tout simplement magique, Macé revitalise l’expérience acoustique et apporte sa pierre à l’édifice de la réunification de l’art acousmatique et des musiques électroniques » (Maxence Grugier, Musiques et Cultures Digitales)

« Macé voit large et grand : Circulations séduit par son goût du risque et ses alliages raffinés » (Franck Mallet, Classica, « Poissons d’or »)

• Faux-Jumeaux (CD Tzadik, 2002)

« On n’a pas entendu si souvent un tel talent à appréhender l’espace et un tel discernement dans l’organisation musicale. Superbe début pour ce jeune compositeur (22 ans) pleinement maître de ses ambitions. » (Sylvain Siclier, Le Monde)

« Disons le tout net : les quatre pièces de Faux-Jumeaux nous sidèrent autant par la science qui les organise que par la poésie qui les habite. »  (Richard Robert, Les Inrockuptibles)

« This is a very auspicious debut by somebody who knows what it is he wants and pleases us to no end. » (Thom Jurek, All music guide, http://www.allmusic.com)

« This is a winning debut for the 23 year old composer » (The Wire).